Effleurer silencieusement...
Effleurer silencieusement l’infini,
Déplacer l’ordre du temps,
Revisiter les livres de pierre.
Du symbole à la lettre
La poésie de l’intime
Prend forme d’une passerelle,
Ses couleurs abhorrent
L’aura d’un miracle.
Sur les brasiers de nuit
Les pénitents avancent pieds nus.
Penseur en liberté, je me surprends
A servir la messe du renoncement,
A oublier le temps des catacombes,
Mais à croire aux résurgences de la vie
Et à découvrir les beautés d’un diamant
Dans une veine d’ambre.
Michel Bénard.
Poème aimablement communiqué par l'auteur, 2 mai 2011.
Avec tous nos remerciements.