La boîte à poèmes
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Merci de votre attention et de votre compréhension.
Nathalie Cousin
webmestre de l'Ouvre Boîte à Poèmes
Mise à jour de cette page : 6.2.22
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Christian AMSTATT, un poète et un écrivain.
Né en 1951, Christian Amstatt, passionné de poésie depuis sa plus tendre enfance, écrit depuis 40 ans. Il a écrit plus de 1 800 poèmes, des centaines d’haïkus, un roman Tous feux éteints ou les chemins de la désillusion, un recueil de pensées et maximes tous deux non édités. Il a publié 7 recueils de poésie et un roman en 2011.
Entré dans la vie professionnelle dès sa 16ème année, Christian Amstatt était ingénieur sécurité système dans le domaine ferroviaire jusqu’en 2006 où il a fait valoir ses droits à la retraite qu’il partage dès lors entre randonnées pédestres, yoga, natation et bien sûr poésie, en tant qu’auteur mais aussi comme membre actif de l’association « Les poètes de l’ Amitié » dont le siège se trouve à Dijon, sans oublier son rôle de grand-père !.
Dans le recueil De Glace et de feu, auto-publié en 2004, riche de 9 thèmes différents, l’auteur nous livre un échantillon de son talent, qui va de l’onirisme le plus subtil de l’imagination en marche « Voici que s’ouvre le ciel au nuage / L’éternité à l’impatience / Et l’oiseau à son ciel » à la réalité la plus crue du quotidien « Alourdis par la peur allégés par la faim / Des enfants dépourvus d’horizon et de vie / courent pieds nus au ciel qui meublera leur fin » avec, en filigrane, une insoumission arborée et revendiquée « Je sais que ce que j’ai n’est venu que de moi / Et que j’attends celui qui croira par sa loi / commander à ma vie et penser à ma place » ce qui a fait écrire :
- à Béatrice Gaudy (Aéropage) : « Un recueil profond qui allie la grâce à la conviction. Enthousiasmant »,
- à Renée Compan-Lulié (Florilège 116) : « Même aux méandres de l’enfer, Christian Amstatt nourrirait sa flamme tant il a de force en lui »,
- à Jean-Claude George, président de la SPAF (Société des Poètes et Artistes de France) : « Christian Amstatt, une voix à part qui tranche sur le conformisme et sur le concert des bénis oui oui ». (De Glace et de feu. 177 textes. 10 €).Son second recueil, Les tambours du vent, paru aux Presses littéraires en 2007 est d’une toute autre facture. Entièrement rédigé en poésie libre (à l’exception d’un texte), il se présente comme un pont tracé entre les rives de l’ordre apparent et celles du néant absolu. Une vaste cité dévastée dans laquelle les tambours du vent résonnent et font entendre une musique lancinante, fracassante, quelquefois même imprécatrice de silences, savamment orchestrée par l’insoumis cavalier qu’est le poète.
Au travers des steppes de l’âme, la parole se détourne alors de tout prosélytisme et fait une part magnifique au cheval comme un mythe de la délivrance galopante, sauvagement dépenaillée comme en chaque œuvre rimbaldienne « pour rire enfin / d’un temps qui déjà n’existe plus ». le poète s’adresse t-il à son double, le cheval, ou à un autre frère en poésie dans ces villages emportés dans la fureur et accrochés aux crinières des vents ?
« Etrange cavalier de l’inédit / tu traverses le temps et le vent / au son du silence affûté de ta lame …/ Et sur les rebords de l’infini / dans des volutes sans couleur / tu sèmes les brouillards des songes de demain ».Les tambours du vent et la critique :
Dans Les Tambours du vent Christian Amstatt, l’insoumis cavalier, a choisi, pour son expression, une mouvance éternelle, comme l’est celle de la vie, en un magnifique chant de l’espoir. Lorsque se tait enfin le vent, alors apparaissent le Silence et la Paix (Coryne Hautemaison, L’ Ouvre boîte, 78).
On a tellement brassé les mots, construit des vers, usé des images, qu’on s’étonne d’être encore étonné.Pourtant il arrive que quelqu’un impose ses images, son rythme, ses horizons. On a affaire à un vrai poète, imaginatif à souhait, riche de sa respiration, maître de ses mots qui dans sa bouche semblent être tout neufs. Ce que j’aime dans ce recueil, c’est le souffle, une espèce de sauvagerie que domestique le retour, par instants, du classicisme le plus traditionnel. Souffle qui est celui des longues périodes du poème épique. Et puis quelle qualité dans le vocabulaire ! Dans ce recueil, oui, on respire le grand air ! (Henri Heinemann. Le cerf Volant 212)
(Les tambours du vent, 56 textes. 10 €).A Coups d’Haïkus, troisième recueil, paru en juillet 2009 renoue avec la tradition japonaise de ce court poème qu’est le haïku qui suggère l’idée et s’arrête à la porte du merveilleux pour laisser le lecteur seul devant la poésie. Alors à lui d’aller plus loin que les 3 vers du poème, à lui de poursuivre le voyage en terre de magie poétique. (A coups d’Haïkus. Couleurs de Rimes, 58 pages 10 €).
« Le glacier fondant
N’est déjà plus aussi fier
Aux bras du soleil »Colchide, quatrième recueil, est sorti des presses début septembre 2009. Ici le poète nous propose, par la voie la plus classique qui soit, le sonnet et uniquement le sonnet (il y en a 100 !) une autre métamorphose dans une contemplation active du monde qui entraîne le lecteur dans une quête initiatique dont le mythe de la Toison d’Or constitue le point de départ. « Le ciel était bien sombre et la mer était noire / Dans ce pays perdu que la légende a fait / Mystérieux et froid et que l’homme surfait / A pris pour se vêtir de l’or de son histoire ». Le monde, ainsi revu par le poète, restitue la place de tout vivant sur notre terre et si le constat n’est pas des plus optimistes, il n’est pour autant ni désespéré ni désespérant car le poète n’exclut pas l’aventure humaine, tant individuelle que collective, qui mérite encore d’être tentée malgré ses faiblesses et sa vulnérabilité car même s’il y a la misère « Qui se tient là tapie à rechercher l’instant / Où elle renaîtra dans la pleine lumière / triomphante toujours encor vainqueur du temps », il y a toujours quelque part, ailleurs ou tout près, la possibilité d’un regain « Et voilà que d’un coup c’est une âme ravie / Qui renaît de l’oubli sans esprit revanchard / Et la lune se teinte au reflet de la dune / Que chaque aurore allume au bord de la lagune / Pour mettre fin enfin aux songes de mouroir / Un vent de poésie attise l’incendie / Que ranime dès lors un éclat de miroir / Jusqu’au cœur de ce cœur que l’amour irradie ».
C’est en fait un choix de vie qui est proposé à chaque individu, mais au sommet de l’insoumission mentale. (Colchide, Editions l’Eden du Ménestrel, 138 pages, 100 sonnets, 15,50 €).
L’inspiration de Christian Amstatt ne ressemble qu’à elle-même. Par sa qualité, elle s’élève aux sommets de l’art poétique. Dire plus serait ne faire qu’un peu de verbe, un peu de bruit sur ce qui mérite de se laisser pleinement ressentir. Simplement, il s’agit d’un très grand recueil. (Béatrice Gaudy).Tanka Faire, cinquième recueil revient , après les Haïkus, à la tradition japonaise la plus ancienne avec des poèmes de 31 syllabes pour composer, entre souvenirs et présent, un bouquet d’émotions alliant brièveté, durée, éternité, subtilité et âpreté, impertinence, humour et tendresse.
« Et l’encre effacée / mêle ses éclats perdus / aux heures qui passent / O ces traces d’écriture / En serments d’éternité »
(Tanka faire, Couleurs de Rimes,12 €)A la suite d’un voyage en Grèce profonde effectué en 2011, le poète nous propose un nouveau recueil de poèmes :
Les Temples de l’Oubli, une invitation au voyage au pays du bleu et du blanc, de la mer et du soleil, du marbre et des Dieux, pour y saisir, comme une part d’éternité, le message des pierres et des paysages somptueux.
« Jamais le temps / N’aura prise sur tes pierres / et les ans ne se comptent même plus / Au regard de tes ruines / car l’éternité se vêt de toi ».
(Les Temples de l’Oubli, Couleurs de Rimes, 8 €)Cœur de brume en Mai 2015 : Malgré la brume de l’existence, c’est un chant qui s’élève, un hymne à la vie et à la nature qui « finit par éclairer ma nuit / d’un nombre incalculable de miroirs / renvoyant sous des dehors divers / l’image unique et malmenée / mais ô combien vivante / d’un monde grouillant de vies / passées présentes et futures ». (Cœur de Brume, Editions France-Libris 10 €).
D’autres recueils sont en préparation : Désillusion, Les Plaines du silence, l’Archipel de l’oubli…
Mais ne s’arrête pas là le talent de Christian Amstatt. Avec Les Larmes d’Agathe, il a fait paraître un premier roman en 2011, publié aux éditions Raison-Passions. Dans le Morvan de la fin des années 1950 / début des années 1960, comment une jeune femme, issue de l’Assistance Publique, et qui ne connaît du monde que son village d’adoption, va-t-elle réagir lorsque les évènements d’Algérie vont se répercuter jusqu’au plus profond de son être. Un roman poignant qui ne laissera personne indifférent.
Un second roman, Un Demi-sol en balade vient de sortir en juin 2016. Comment une modeste pièce de monnaie frappée durant la révolution française et ayant échappé à la refonte, va, en vivant d’étranges aventures tout en passant de mains en mains, remettre à leur vraie place un certain nombre de célébrités adulées de l’art (poésie, peinture, philosophie, spécialistes de l’art…) On peut être un grand artiste sans être pour autant un grand homme ! (Au lecteur de se faire sa propre opinion !…)
1ère mise en ligne de cette page : 12.7.16.
Avec tous nos remerciements à Christian Amstatt.
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Je suis Madeleine ANDRE, adhérente et fan de L’Ouvre Boîte à Poèmes depuis déjà longtemps !
J’habitais Eaubonne jusqu’à la retraite en 2005 quand nous avons fait construire notre maison dans la Morvan d’où nous sommes mon mari et moi, originaires.
J’ai toujours été attirée par tout ce que l’on nommait « matières secondaires » à l’école : dessin, poésies (à l’époque récitations) entre autre.
J’ai travaillé dans les assurances comme « métier de bouche », tout en suivant des cours de dessin, d’aquarelle, en participant aussi à des ateliers de peinture sur site dès que mes congés me le permettaient ! J’ai aussi toujours aimé écrire, dès l’école où les maitresses me punissaient pour avoir écrit des rimes dans les marges de mes cahiers, même de math ! Sur mes bulletins scolaires j’avais droit très souvent à des : « Madeleine serait excellente élève si elle rêvait moins ! », ou : « dès qu’une mouche traverse la classe, Madeleine s’envole sur son dos ! » (Bulletin de 5ème !!!)
Et je continue de traverser la vie avec dans la tête, des projets de dessins, des rimes qui parfois ne riment à rien, mais qui me font souvent me relever pour les noter avant que je ne les oublie, quand elles me viennent la nuit !
Je participe en tant que bénévole à l’aide à la lecture pour adultes au centre social de mon village, fait partie d’un atelier de danses folkloriques avec démonstrations à l’occasion de diverses manifestations touristiques et fêtes de villages, je m’occupe de la décoration des salles et des tables lors des repas organisés par une association, fais partie d’un groupe de balades à thèmes et j’anime un après-midi « patois morvandiau » par mois, pour lequel je passe beaucoup de temps à rechercher des contes, poèmes anciens, dictons, etc. et à écrire des textes amusants sur l’actualité mais en patois bien sûr et surtout en essayant de respecter la manière dont en auraient parler les anciens avec la logique sans faille, et la modestie qui leur faisaient avoir toujours les pieds bien sur terre ! Pas facile d’écrire le patois, surtout sur l’ordinateur ... il me souligne tout en rouge !!! -
Brigitte Beaudin a été enseignante dans le Val d'Oise pendant 37 ans. Passionnée de littérature, sous toutes ses formes et d'histoire, elle a eu grand plaisir à transmettre ces deux "matières" à ses élèves des écoles élémentaire.
Elle a subi deux deuils douloureux au printemps 2004 (sa fille Raphaëlle qui écrivait des poèmes et sa soeur Anita).
Retraitée en 2008, elle a éprouvé le besoin d'écrire ses émotions d'abord sous forme poétique puis de rédiger ses mémoires.
Outre l'Ouvre Boîte à Poèmes, Brigitte Beaudin est adhérente à la SPF ( Société des Poètes Français), à l'APA (Association pour le Pacte Autobiographique) et à des cercles de lecture et de poésie à Enghien, Montmorency et Eaubonne.
Ses sources d'inspiration sont les émotions, les enfants, l'état du monde, les relations humaines, la spiritualité, les instants de grâce, les croquis d'êtres humains.
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Hélène Buscail est actuellement la secrétaire de L'Ouvre Boîte à Poèmes. Poète, conteuse, romancière, elle fait partie de plusieurs autres associations dont Les Mots migrateurs à Cergy (Val d'Oise). Toujours débordante d'activités, elle met son énergie, son enthousiasme et son talent au service des autres. Merci Hélène.
Poésie : Les fruits de l’aurore, 2010. Publication de poèmes en revue dont L'Ouvre Boîte à Poèmes
Roman : Un écureuil dans les blés, Kyrographaires, 2012
Contes : Mazie, l'aigle et le vent, Les Plumes d'Ocris, 2012
Bibliographie détaillée : voir sur le site des Mots migrateurs
maj de cette page : 22.04.13
tous remerciements à Hélène Buscail
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BIBLIOGRAPHIE D'ALAIN CLASTRES
Articles sur la poésie
Alain Clastres, "Poésie, voie de l'infini, voie de la plénitude", dans Revue européenne de recherches sur la poésie, 2019, n°5, Classiques Garnier, © 2020, p. 133-135. ISBN 978-2-406-10066-9. (Reproduction et diffusion interdites).
"L'article est une défense de la poésie en même temps qu’un hommage à Parménide pour son profond poème." (Alain Clastres)
Résumé : "Face à la réalité mystérieuse, où aucune question de fond ne pourra jamais être élucidée, la poésie par ses procédures d’expression et par la profondeur infinie de sa démarche peut amener à une perception nouvelle du monde, ouvrir à la dimension plénière du réel et amener par-là un apaisement, un accord au monde." ( classiques-garnier.com/revue-europeenne-de-recherches-sur-la-poesie-2019-n-5-varia-poesie-voie-de-l-infini-voie-de-la-plenitude.html )
Recueils de poèmes
Les recueils d'Alain Clastres suivants sont parus aux éditions Unicité (3 sente des Vignes, 91530 Saint-Chéron. Tél. 06.23.86.73.83) :
Voir aussi sur le site de l'éditeur
Editions Unicité
3 sente des Vignes
91530 Saint-Chéron
Tél. 06.23.86.73.83
Il y a (2021)
63 pages. ISBN/EAN : 978-2-37355-623-0 (13 €)
Suite à Héraclite (recueil Cristal) et à Anaximandre (recueil précédent Flamboiement), ce recueil-ci s’ouvre sur un hommage à un troisième philosophe grec présocratique du V° siècle avant J.C., Parménide, qui, dans son poème, a posé dans une intuition et une logique d’une fulgurance absolue : « Il y a et de non-être il n’y a pas ».
La réalité, la totalité de la réalité, dépassant le visible et le connaissable, était clairement affirmée dans son unicité, sa plénitude et son éternité. Le néant, le vide total, le rien étaient radicalement niés et inconcevables. Il ne peut y avoir que de l’être.
L’être humain, lui, est déjà dans cette réalité plénière, dans son unité, dans son éternité, réalité plénière éternelle sans mouvement, qui ne peut ni venir de, ni finir quelque part. Réalité en même temps dynamique, toute entière traversée de mouvements incessants. Nous sommes cette part d’unité, d’éternité, nos natures profondes.
La leçon d’une telle intuition, réflexion, perception n’a pas débouché sur la sagesse qu’elle implique profondément, c’est à dire un rapport au monde et aux autres, plus plénier, plus unitaire, moins angoissé et moins conflictuel.
Ne saisissant pas cette sagesse implicite, cette connaissance la plus profonde, l’Occident s’est fourvoyé dans des oppositions, des dualismes sans fin, s’est épuisé entre dogmes et rationalisme réducteur, impuissant à saisir et exprimer la plénitude du réel.
Sans doute l’Occident eut-il été bien différent s’il s’était alors centré sur la plénitude du réel, sur son unicité et son éternité intrinsèque.
La poésie qui plonge d’emblée dans la réalité sans la disséquer, qui sent l’au-delà des apparences, la dimension plénière, unitaire du réel, peut participer à un accord plus large, plus apaisant au monde.
Flamboiement (2021)
48 pages. ISBN/EAN : 978-2-37355-555-4 (13 €)
Le recueil s’ouvre sur un hommage à Anaximandre, philosophe grec du VI° siècle avant J.C., qui, lui-aussi comme Parménide et Héraclite, a cherché à saisir, à comprendre la réalité profonde du monde, délaissant mythes et dieux, démarche alors audacieuse.
Sa saisie intuitive a d’emblée porté sur la globalité du réel, qu’il a bien ressenti infinie, indéfinie, éternelle dans ses transformations incessantes. Cette réalité mystérieuse, il la nommait « Apeiron «, en grec. On peut tout à fait la rapprocher du « Tao » de Lao-Tseu à la même époque, mais à l’autre bout du monde !
Avec ces trois philosophes grecs, au VI°-V° siècle avant J.C., pour la première fois en Occident, naissait une saisie globale intuitive et raisonnée de la réalité, qui n’excluait pas ses transformations internes et où mythes et dieux n’apparaissaient plus nécessaires pour saisir la réalité.
Mais les leçons profondes d’une telle vision nouvelle du monde n’ont pas été tirées, elles n’ont pas débouché sur la sagesse qu’elle implique. L’infini, l’indéfini, l’indéterminé, l’unicité, l’éternité de la réalité n’ont pas été intégrés dans une vie débarrassée des mythes et croyances avec leur cortège d’oppositions, en apparence irréductibles, et ont fait s’affronter, se dominer les hommes, leur nature profonde, pourtant sous leurs yeux, leur échappant.
Redécouvrir profondément ces trois philosophes serait grandement d’actualité !
L’Occident a vu les hommes depuis plus de deux mille ans s’épuiser entre dogmes et rationalité réductrice, sans laisser vivre la part d’infinité, d’indéterminé, et par là même, de liberté qui est en eux.
La science la plus actuelle retrouve ces intuitions profondes dans l’indétermination, l’indécidable, l’indémontrable de nombres d’aspects de la réalité. Ce qui est déjà un nouvel acquis.
Mais le véritable acquis, serait de mettre l’infini, l’indéfini au cœur de nos vies, c’est-à-dire, en fait, la liberté qui est au cœur même de la vie. Nombres de doctrines, nombres d’Etats prétendant détenir la vérité du monde ou de l’histoire, ont une haine viscérale de la liberté, qui les conteste. Avec la redoutable efficacité des nouveaux moyens de « l’Intelligence » artificielle certains Etats développent un contrôle terrifiant, finalement asservissant, de leurs populations. Leur volonté d’hégémonie peut réellement inquiéter.
La poésie, qui a, en son cœur même, l’irrépressible, le spontané, la liberté de la vie, peut participer à préserver nos vies. Les dictatures et les totalitarismes n’ont jamais fait bon ménage avec la poésie.*
Cristal (octobre 2020)
Le recueil s’ouvre sur un hommage à Héraclite, philosophe grec du VIe-Ve siècle avant J.C., qui si sa phrase « Panta rei « (tout flue) est restée célèbre, a vu le fond de sa pensée profondément minoré, voir oublié.
Héraclite, délaissant mythes et dieux, a saisi et exprimé l’unité foncière de la réalité et son éternité, un point de vue, un sentiment de non-dualité qu’exprimaient aussi sensiblement à la même époque Bouddha, Lao tseu et Tchouang tseu à l’autre bout du monde.Dans son poème, Parménide (Grèce, V° siècle avant J.C.), affirmait lui aussi dans son poème, par l’intuition et la raison, par son « Il y a et de non-être il n’y a pas «, l’unicité et la plénitude du réel.
Ainsi, dans la Grèce du VI°-V° siècle avant J.C., avec ces deux philosophes, pour la première fois en Occident, une perception du monde, une attitude face au monde, délaissant mythes et dieux, s’étaient exprimées comme une connaissance, comme une saisie globale de la réalité dans sa profondeur.
S’exprimait là, la sagesse d’une union intuitive au monde et un repos plénier à la réalité, en son fond, sans mouvement.Leurs leçons, très anciennes, profondément incomprises sur ces points, n’ont pas débouché sur la sagesse qu’elles impliquent profondément, c’est à dire un rapport au monde et aux autres plus unitaire, moins conflictuel.
Cette incompréhension a fait se fourvoyer, s’épuiser la philosophie occidentale dans des oppositions, des dualités sans fin.
Elle a aussi fait se créer des substituts incroyablement alambiqués que sont les religions monothéistes qui se sont enfermées dans des dogmes.
Elle a également fait que la science, si elle analyse les éléments et les relations du réel, a tendance encore actuellement, à ne pas intégrer pleinement ces dimensions irréductibles et pourtant raisonnées de la réalité. C’est ainsi que parler d’un début ou d’une fin de « l’Univers «, si l’on sous-entend la réalité plénière, et non notre notre univers limité par l’observation, ne peut avoir de réponse, ni de sens, aussi contre-intuitif que cela puisse paraître.
La saisie profonde de la non-dualité au fond du réel aurait pu amener l’Occident sur une autre voie que celle qu’il a prise, une voie moins d’opposition, moins conflictuelle, où chaque réalité particulière, chaque chose, chaque être est l’expression même du réel dans sa plénitude
Et finalement, c’est peut-être bien la poésie, par une saisie, une expression intuitive, désencombrée, spontanée du monde, débarrassée des quoi et des pourquoi, qui pourrait le mieux faire s’accorder l’homme et son monde.
Il serait juste également de reconnaître que la peinture, dans ses élans les plus profonds, peut elle aussi exprimer, faire ressortir l’intuition de la dimension plénière, unitaire de la réalité, notre nature profonde.
Les poèmes à la fin du recueil sont d’ailleurs une défense de la poésie … et de la peinture aussi.
Eau donnée (mars 2020)
« Ce recueil, en même temps que de marquer un étonnement ou un émerveillement devant l’étrangeté ou la beauté des choses, essaie de faire ressortir que chaque chose, chaque être est l’expression, la cristallisation, la réponse silencieuse de la réalité plénière, mystérieuse et qui ne peut cesser d’être. Et même si l’on vit les changements et les transformations du monde, l’unité et l’éternité du réel, au fond nos natures profondes, restent toujours présentes. Pourrait-il d’ailleurs en être autrement ? Cette perception peut amener un sentiment de plénitude, d’apaisement, de respect ou de joie. Mais elle peut aussi conduire à un sentiment moins conflictuel avec le monde et les autres.
L’attitude générale d’opposition des hommes entre eux, et tous les conflits meurtriers qui vont avec, tient, pour une large part, à une vision limitée d’eux-mêmes et du monde qui les entoure, une vision largement repliée, centrée sur eux-mêmes.
La poésie par ses modes d’expressions, qui bouscule une rationalité étroite, qui peut relier des réalités éloignées, qui peut créer des images nouvelles, faire surgir des sentiments nouveaux ou des intuitions nouvelles, peut participer à une saisie différente, plus large, du monde et peut-être, un peu, à un apaisement du monde.
Les poèmes à la fin du recueil sont d’ailleurs une défense de la poésie.» (4e de couverture)
À chaque pas (sept. 2019)
« Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres poursuit sa quête, celle de nous faire découvrir cette profondeur qui gît en chacun pour nous amener à voir les choses telles qu'elles sont à travers sa poétique apaisante.
Si certains passages rendent compte de la brutalité des hommes, c'est avant tout pour mettre l'accent sur l'ignorance de ce qu'ils sont réellement car toujours perdus dans des émotions conflictuelles.
Comme il l'exprime si bien lui-même : " La poésie, parce qu’elle exprime une saisie intuitive, spontanée, par-delà la stricte réflexion, de la réalité plénière, peut participer, un peu, à un apaisement du monde." » (4e de couverture)Photo de couverture : Chantal Clastres
Besoin d’infini (mars 2019)
ISBN/EAN : 978-2-37355-282-9 (13 €)
« Avec ce nouveau recueil, Alain Clastres observe la nature et descend en lui-même grâce à un questionnement qui, peu à peu, prend la forme d'un lâcher prise. Ce besoin d'infini est déjà en nous, il ne cesse de nous appeler dans cette ouverture sans nom qui porte les réponses informulables puisqu'elle est le noyau de notre être non conceptuel. Les poèmes d'Alain Clastres résonnent profondément par leur simplicité et leur absence d'effet qui emmènent par l'observation le silence au-delà des mots.» (4e de couverture)
Cause originelle ?
De rien ?
D’elle-même ?
D’une autre cause ?
Non-sens !À jamais
sans réponse« Dans ce recueil, un des sentiments, une des idées est ce besoin d’infini que l’on peut ressentir, cet infini qui nous constitue, comme il constitue toutes choses, la dimension au fond à laquelle nous appartenons pleinement, mais qu’il est souvent difficile de sentir, de saisir dans l’immédiateté, le brouhaha de la vie quotidienne et qui peut nous laisser un sentiment d’isolement ou de manque.
Un des sentiments, une des idées aussi est que la porte de cet infini est déjà là, dans chaque chose, dans chaque être et qu’il est bien vain de vouloir l’atteindre dans des projets pharaoniques, des conquêtes ou des utopies, le plus souvent meurtrières.
La marginalisation extrême de la poésie d’aujourd’hui par les médias est malheureusement le révélateur d’une perte importante d’une dimension du réel et, de fait, d’un malaise général.
Le court terme, la surface et l’immédiat ne peuvent bien évidemment pas suffire à la dimension plénière du réel.
Les poèmes à la fin du recueil sont une défense de la poésie.»
En chemin (2018)
« Le recueil s’ouvre sur un hommage à trois philosophes, deux philosophes de la Grèce antique, Parménide et Pyrrhon, et un philosophe de l’Inde ancienne, Nagarjuna, dont les philosophies, entre autres, traversent les poèmes de ce recueil. La vingtaine de poèmes à la fin du recueil sont une défense de la poésie. »
« Alain Clastres est un poète à part dans le sens où il n’explique pas ce qu’il est, mais ce que nous sommes en notre profondeur qui vient du sans-nom. Ce silence qui est toujours là, quoi que nous fassions, il nous invite à le sentir dans la présence de la nature, en en soulignant parfois un détail qui fait mouche à la manière des haïkus.
Il en va de même lorsque ce poète nous parle d’art pictural, de musique ou de poésie , il parvient à la fois à être objectif ou plutôt sans discours émotionnel, comme pour toucher l’essentiel, dans la simplicité des mots qui résonnent en nous.
Sa poétique tend vers le dépassement des concepts et ne s’attache qu’à la source de notre silence. Alain Clastres questionne, mais ne donne jamais de réponse, peut-être justement parce que la question est la réponse elle-même. »
Silencieux (2017)
Entendre le monde (2016)
Marcher joyeux (2015)
Brume légère dans le vent (2014)
Mise en ligne de cette page : 31.10.2020 par La souris curieuse. Tous remerciements à Alain Clastres. Maj 5.01.2020 ; 29.02.2020 ; 21.03.2020 ; 31.10.2020 ; 18.09.2021
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Poèmes publiés - Revues
· FLORILEGE n°180,
· ART ET POESIE n°248.
Nouveaux recueils :
· 44 BALLADES EN 4/ 4… Suite, préfacé par Nathalie Lauro.
BEAUTE CLASSIQUE EN MIRE… Tome 6’, préfacé par Francis George-Perrin.
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Mise en ligne : 30.09.20. Source : mail de Didier Colpin du 30.09.20
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Joël CONTE, Président de l'association Rencontres Européennes-Europoésie, nous fait l'amitié de rejoindre l'Ouvre Boite à Poèmes. Nous l'en remercions et lui souhaitons bienvenue.
http://europoesie.centerblog.net
JOEL CONTE
Photo Christine Roucaute,
Mons, 20 avril 2013 -
Maggy De Coster est citoyenne française, journaliste de formation, détentrice d’un DEA de Sociologie du Droit et Relations sociales, membre de l’Association des Femmes Journalistes (AFJ), Maggy De Coster travaille dans pour différentes publications en France et en Europe. Elle dirige depuis l’année 2000 « Le Manoir des Poètes » une revue littéraire connue en France et à l’étranger. Elle est également sociétaire de la Société des Gens de Lettres de France, membre du PEN Club français, Sociétaire et ancien membre du Comité directeur de La Société des Poètes Français où elle organisait pendant quatre ans une rencontre littéraire mensuelle baptisée « Au rendez-vous des lecteurs ». Elle a été aussi pendant deux ans la rédactrice en chef de l’Agora, la revue de la Société des Poètes Français. En 2009 elle est élue à la Commission d’Information et de Contrôle des Associés à la SOFIA (Société de protection des droits d’auteurs).. Elle donne des conférences littéraires, organise des ateliers de poésie et de conte. Elle est membre du Jury du Prix Calliope, Prix de Poésie Maisons-Laffitte et de différents et Prix International de l’Académie Il Convivio en Italie. Elle a plusieurs publications à son actif : 12 recueils de poèmes, roman, 3 essais sur la presse, biographie, nouvelles, autobiographie, anthologie, contes et poèmes pour enfants, des chansons et a obtenu plusieurs distinctions honorables en France, en Italie et en Colombie. Ses poèmes sont traduits en espagnol, en italien, en catalan, en roumain, en anglais et en arabe. Invitée de l’Ambassade de France en Colombie en octobre 2010, elle a représenté la France à la IXème Rencontre Internationale des écrivains –Matilde Espinosa qu’elle a traduite en français. En 2012 elle a représenté la France au Panama à la Xème Rencontre Internationale des écrivains- Diana Moràn. Elle réalise avec L’université autonome Nuevo León une anthologie bilingue français-espagnol. Elle a traduit plusieurs poètes hispanophones en français et plus d’une quarantaine de poètes français en espagnol. Elle verse actuellement dans la pédagogie journalistique et le journalisme culturel.
Tous remerciements à Maggy De Coster
mise en ligne de cette page 2.05.13 -
Née à Montmartre le 15 novembre 1950, mes parents sont venus dans la région de Saint-Prix dans le Val d’Oise où nous vivions avec mes 5 frères et sœurs.
A l’âge de 9 ans ma mère a eu une épreuve de santé où j’ai pris conscience de l’impermanence de la vie et à la fois de l’importance de l’amour au sein de la famille. Ce chemin m’a conduit vers mon futur métier d’infirmière que j’ai pratiqué pendant toute une carrière hospitalière.
J’ai commencé le dessin vers cette période (vers l’âge de 9 ans), j’étais attirée par les portraits, celui de la Jeune fille à la perle de Vermeer me fascinait. Les visages et les paysages m’attirent, un visage c’est la rencontre avec un être que j’essaie de comprendre, de contempler et de découvrir. C’est un voyage avec l’autre dans le respect et la discrétion.
La nature est très importante pour moi, elle est vitale, elle est une source régénératrice, les fleurs et les arbres m’apportent une immense joie. La forêt et la campagne sont des lieux que j’aime.
Dans ma peinture j’exprime aussi ma foi qui est vivante. L’art et la spiritualité pour moi vont ensemble, c’est la recherche du beau, du bien, c’est une contemplation, une élévation, je regarde les étoiles en gardant les pieds sur la terre, c’est l’image que je donnerai de l’ensemble.
Ce qui prime pour moi c’est le respect de la vie, de l’autre dans la liberté et la tolérance où chacun se fraye un chemin unique dans une diversité.
Cette liberté, je la trouve dans la poésie, dans la rencontre avec d’autres poètes. De la peinture, je me suis ouverte à la poésie, de la rime plastique, je suis arrivée à la rime poétique. Cette expression m’a permis de dire avec des mots, des émotions et des sentiments que j’éprouve ; la nature joue un rôle important dans ma poésie et la réflexion philosophique aussi.
La musique a une grande place, Gustav Mahler, Camille Saint-Saëns, Wagner, Chopin, Vivaldi et d’autres…
En conclusion pour moi l’art sous ses différentes formes anoblit l’homme dans sa dimension humaine intellectuelle et spirituelle. Je suis reconnaissante envers la vie de m’avoir permis d’exercer un métier humain et de pouvoir exercer mon art que je suis heureuse de partager avec d’autres. -
BIBLIOGRAPHIE DE CLAUDE DUSSERT
À l'Ombre des Supplices, paru le 25 Janvier 2022 (10 Euros)
Les Arts musent, 2020, Prix du Jury – Orléans 2021
L’Éternité en héritage (Nouvelle), 2021
Naadam (Nouvelle), 2020
PÊL- MÊL, 2019
Héritage Maudit, 2019
Le Fils Prodigue, 2018
Pamphlets : L’habit à Flamby, 2017
L’Usine : nouvelle pièce en 1 acte et 2 tableaux, 2016
Humeurs et Passions, tome II, 2015
Humeurs et Passions, tome I, 2005PRIX ET DISTINCTIONS
Dans le cadre du printemps des poètes 2022 : Prix de poésie attribué par Le Festival des arts en Pays de Haute Sarthe.
Prix de Poésie Florilège - Revue des poètes de l'Amitié, Poètes sans Frontières - 2022
2e Prix au Concours International de Nouvelles - Poètes de l'Amitié, Poètes sans frontières - 2022
Grand Prix de Poésie Décerné par l'École de la Loire - Académie Orléans - 2022
Mention d’honneur pour "L’Éternité en héritage" Nouvelle - Les Amis de Thalie - 2021
Prix du Jury Académie de l’École de la Loire – Orléans - 2021
Sarment de Bronze - Printemps des poètes Sartrouville - 2021
Sarment d’Argent - Printemps des poètes Sartrouville - 2021
Printemps des poètes Méricourt
3e Prix Victor Hugo – Jeux floraux du Béarn – Poètes sans Frontières
4e prix de poésie - 2020 (Thème Le Courage)
NAADAM Nouvelle primée - L’UNIAC - 2020
Héritages Maudits cité au prix Jean Aubert - 2019
3e Prix de poésie Ville de Cluny - 2015 (Thème : le Printemps)CONTACT AUTEUR
claude.dussert1 [at] orange.fr
Mise en ligne de cette page : 28.01.2022 par La souris curieuse. maj 21.04.22. 8.05.22 Nous adressons tous nos remerciements à Monsieur Claude Dussert pour les informations et documents qu'il a bien voulu nous communiquer et dont nous reproduisons quelques extraits avec son aimable autorisation.
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émission de "Rencontres francophones" (Radio Enghien idfm) du 14 janvier 2016 animée par François Fournet
avec la participation d'Aymeric de L'Hermuzière, Nathalie et Michel Cousin.Invitées : Ozoua SOYINKA (originaire d'Haïti)
et
Mona GAMAL EL-DINE ((originaire du Caire, Egypte)
émission du 14 janvier 2016 animée par François Fournet avec la participation d'Aymeric de L'Hermuzière, Nathalie et Michel Cousin.
Mona GAMAL EL-DINE
Lettre à l’Humanité
L’enfant parle …(souriant)
J’ai envie de vous rencontrer
J’ai décidé un rendez-vous sans protocole…
Je vous accompagne au bord du fleuve…
Un long fleuve !Welcome all !
Où nous mangeons de la terre, buvons l’eau bénie et respirons le parfum de la vallée.
Nous prenons le thé avec un pharaon, Socrate, Jésus et Bouddha…
Nous traversons des villages sans aucun drapeau…
Nous coupons le pain et partageons les paroles de la vie.
Nous vivons ensemble : des enfants, des femmes, des hommes, des cochons, des agneaux et des chevaux…
J’ai observé un couple de petits cochons, un blanc et un noir …qui traversaient avec nous d’une rive à une autre…
La population nous invite dans la maison de la maman Marie
Une mère qui a souffert pour sauver son fils dont “ l’histoire s’appelle Jésus ”
Comme toutes les mères, je sens son regard affectif, qu’elle attend une reconnaissance de l’Humanité…Only Human Rights
Et, mon ami sans chapeau exige, persiste et signe pour une renaissance de l’Humanité de vérité et d’amour…
Only Human Rights
J’exprime mon profond respect et ma main sur le cœur …
Pendant ce moment là, Socrate vient de déposer sa plume…Un enfant est né…!
Docteur / Mona Gamal El Dine
Juillet 2009
Message d’une femme révoltée
‘Je ne crois pas’, tu avoues
Et, tu continues à lutter avec espoir
‘Je ne pense pas’, tu protestes, mais tu combats sur tous les fronts.
‘J’en ai assez du goût amer de la terre’, tu cries
Pourtant, tu choisis des couleurs vives, couleurs de la fête
‘J’ai des limites’, tu contestes
Et, tu voyages entre ciel et terre
‘Je pleure mes enfants’, tu regrettes
Bien que tu en aies beaucoup dans les bras
‘Je ne me sens pas bien’ mais tu reprends ton souffle
quand tu luttes contre le feu
‘Je suis abattue’, tu reconnais
Et, tu es debout, grande et digne comme l’obélisquePermettez-moi, Madame, je suis l’ange qui vous garde
Vous espérez la paix sur terre
Vous avez le goût de la fête, que l’ange de la joie vous accompagne
Vous pleurez les enfants sacrifiés dans le feu
Mais que le ciel vous vienne en aide !
Vous vous sacrifiez pour sauver les vers de terre
Que la nature vous aimeVous êtes une femme qui offre des fleurs aux prisonniers
Vous êtes une femme qui offre des pétales aux abeilles
Vous êtes un très ancien royaume à son coucher de soleil
Vos flambeaux sont là-bas sur le chemin des militants au pied de la montagne
Votre cri désespéré tombe dans la cité sourde où désormais les couleurs violentes, remplacent les mots
Les mots ont déserté la bouche des poètes
Souvenirs…souvenirs comme le miel dans les ruchesVous êtes une femme qui apporte l’espoir à ceux qui guérissent
C’est vous qui apportez le remède aux brûlés de la terre
Et qui apporte un sourire aux opprimés de la vie
Vous êtes la femme qui donne du pain pour les amoureux
Et, vous apportez du miel pour les enfants sans prophèteVotre main est tendue pour empêcher le mal
Votre regard est vers le monde
Votre flamme est pour toujoursMadame, vous êtes un soulagement pour les oubliés de Dieu
Vous êtes reconnue Citoyenne du monde
Votre nom est précieux : sa majesté la LibertéDr. Mona Gamal El-Dine
Paris, juin 2005
Mona Gamal El-Dine
Docteur en sciences de l'art - La Sorbonne Paris
Présidente de l'association ISIS Arts & Cultures
Membre de Cercle Universel des Ambassadeurs de la paix (Genève/Paris)
Fondatrice des Rencontres des Poètes pour la Paix
Historienne de cinéma & RéalisatricePortable : 06 14 06 28 63
E-mail : monagamaleldine2010[at]yahoo,comPour en savoir plus :
Gamal el dine mona cv (350.12 Ko) (fichier PDF)
ANNONCE :
ISIS Arts & Cultures pour la Paix
Vous invite cordialement
À célébrer la Paix avec centaine de poètes de cinq continents qui chantent la Paix en sept langues.Haïti est notre invité d’honneur
Le mardi 8 mars 2016 (10h-18h)
À la maison de l'Amérique Latine
217, Boulevard Saint Germain 75007 Paris
Métro Solferino- ligne 12Nous aurons le plaisir d'avoir parmi nous
Madame Monique Dupont Guetta, Présidente
Avec des poètes de grande renommée nationale et internationaleL'inauguration sera par un film surprise sur un sculpteur Béninois
Dès 17 heures la clôture sera avec :
Artistes, comédiens qui chantent la poésie française
Une harpiste de l'orchestre Poulez
Contes de Sénégal avec beaucoup de dialectes d'Afrique accompagnés par le Tam Tam magique
Guitare de l'Amérique LatineD’autres surprises…
La présidente, les amis et les sympathisants de l'association ISIS Arts & Cultures pour la Paix présentent :Leurs meilleurs Vœux et leur reconnaissance à Son Excellence madame l'Ambassadrice de Haïti à Paris
Madame Vanessa MatignonUn grand merci à madame Jocelyne Béranger
Venez nombreux et invitez vos familles et vos amis
Bonne Année de Poésie et de Paix
Mise en ligne de cette page : 17-22.01.16
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Mon premier contact avec la poésie a été l’étude des Fleurs du mal de Baudelaire en classe de seconde. J’ai écrit mon premier poème à l’âge de 17 ans. Je sentais que j’avais une sensibilité littéraire qui n’était pas exploitée. La poésie s’est imposée à moi.
Je participe à des séances d’improvisation poétique dans le cadre de "La Cyclade" qui est une association d'artistes qui se trouve à Paris dans le 18ème.
Je connais l’OBP depuis plusieurs années par sa revue. Je ne connais les membres que depuis peu. J’habite Paris mais j’ai passé vingt ans de ma vie à Saint-Prix dans le Val d’Oise.
Mes poètes préférés sont Guillaume Apollinaire, Francis Ponge (La rage de l’expression), Jacques Prévert (Paroles), Nicolas Diéterlé (toute son œuvre).
Ce que je recherche dans l’écriture ? J’aime exprimer ce que j’ai au fond de moi qui fait écho avec le monde.
Quand je relis mes poèmes, je m’aperçois que j’aime beaucoup écrire sur les arbres et la nature.
J’aime également la peinture, le dessin. Je vais voir de nombreuses expositions et je suis des cours. J’aime les orchidées. J’ai fait partie d’une association d’orchidophilie.
Bibliographie :
Vagabondage, Editions Complicités, 2020.
Un précieux murmure, Editions Complicités, "Hors collection", 2017.
Le Phasme et l'Orchidée, Editions Société des Ecrivains, 2014.
Pâquerettes à vos baïonnettes !, Editions Saint-Louis, 2011.
Terre de Ciel, Editions Saint-Germain-des-Prés, 1996.
L'huître bleue, Editions Saint-Louis, 2004.
A comme Agnès, Editions Saint-Louis, 1999.
Page mise en ligne le 10.07.2017. MAJ 17.8.17. maj 14.03.21. Tous remerciements à Catherine Gérard.
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Originaire de la Provence, membre de L'Ouvre Boîte à Poèmes depuis plus de vingt ans, j'apprécie cette association où l'on partage la poésie dans un esprit amical.
page créée le 17.1.16
Photo de Raoul Guérin prise au Coin des Poètes du 16 janvier 2016 par Nathalie Cousin
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Inscrit à l’Ouvre Boîte à Poèmes depuis 2011, Yves Le Merrer est néanmoins imprégné de la poésie depuis son plus jeune âge. Amoureux des défis, il aime relever avec sa plume ceux proposés par l’OBP et se tient à proposer des poèmes en rapport avec le thème de chaque mois.
Si vous n’êtes pas touchés par sa sincérité mélancolique, même un peu triste, de ses poèmes, alors vous le serez par les lueurs de joies et d’espérance qui apportent un contraste émouvant à ses textes. Son style ramassé doit sa force aux sentiments.
Déjà édité dans deux numéros de l’OBP, son souhait serait un jour de pouvoir publier son propre recueil …
Yves Le Merrer (à gauche) et Chris Bernard
Texte de présentation et photo aimablement communiqués
par Yves Le Merrer que nous remercions1ère mise en ligne de cette page : 9 juillet 2013
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Éric Jouanneau a commencé à écrire, à cinquante ans, un ouvrage poétique Homérique en plus de quatre cent poèmes libres ou classiques, fables et nouvelles rimées. Un an après, il a été primé au concours de Verneuil (Eure) et a été admis à l’Académie des Poètes Classiques de France. Il est membre d’une douzaine d’associations : Les Joutes poétiques de Touraine (Tours), Art et poésie de Touraine (Tours), La Gazette aux Poètes (Tours, Orléans), L’Association poétique de Verneuil-sur-Avre (Eure), L’Heure poétique de Saint-Just (Eure), Poésie en Vexin (Val-d’Oise), la Société des Poètes et Artistes de France1… Il revendique profondément ses racines : Saint-Martin, Rabelais, Descartes, Balzac, Courteline, Anatole France, Ménie Grégoire, Piem…
Composé de plus de XXV tomes, soit plus de 650 poèmes, « Homérique a une triple signification : il parle d’un homme, Éric (comme Villon parle de lui), dont la vie fut émaillée d’embûches, dont il tente de traduire les émotions, d’en donner la joie à travers un immense projet2. »
Des poèmes classiques, souvent en alexandrins, et à la fin de chacun ces « envois » en forme de « petit acrostiche-signature, miroir du poème ou sa porte de sortie, le brisant ou le poursuivant, ce qui revient au même3 ! », à la manière de Villon dans sa Ballade feit a la requeste de sa mere pour prier Nostre Dame :
En
Regardant
Ici le
Cèdre complice
En
Reprenant
Ici le
Chemin
[voir aussi : http://leblogderica.canalblog.com/archives/2007/06/02/6143884.html]
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Biographie
Nathalie Lauro est née à Marseille en 1965 où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans. Depuis 35 ans, elle réside sur La Côte d'Azur. Elle a dans un premier temps obtenu un Master en Management à l'Université de Nice et, dans un second temps, fait une carrière dans l'hôtellerie de luxe.
Depuis quelques années, elle s'est orientée dans une toute autre direction et se partage actuellement entre le Sud tatoué dans son coeur et l'Europe du nord.
Vous pouvez découvrir également ses oeuvres digitales sur son site.
Membre du jury "Prenez la parole" 2018 (concours de nouvelles - Editions Edilivre).Membre du jury "Prix de la Poésie" 2019 de la ville de Dijon (Le printemps des poètes).
Membre du jury chez Nouvelles Plumes depuis 2018.
Bibliographie :Petites douceurs camarguaises, 2022.
Chers lecteurs,
J’ai retrouvé un petit carnet chargé de douces émotions de jeunesse. Les poésies avaient été écrites pendant les vacances que je passais à Aigues-Mortes lorsque j’étais lycéenne dans les années 80.
Je les ai retravaillées et suis heureuse de vous les présenter aujourd’hui.
Nathalie LauroPoésie fleur bleue,
Poésie à l’eau de rose,
Poésie à la guimauve,
Aux douceurs de violette...
de violettes sucrées.**
AQUARELLE D’ÉTÉ
Le soleil vient briller
Dans tes cheveux bouclés
Et tes jolis yeux noirs
N’ont pas besoin de fard.Tu danses ci et là
Sur les routes de pluie,
Tu laisses s’envoler
Des foulards de couleur.
Et quand revient le soir,
Une lueur d’espoir
Se reflète en l’étang
Comme sur un miroir.La lune aime briller
Sur ta peau douce, ambrée,
Tes jupons bariolés,
L’odeur du vent salé.Une méditerranéenne à Hanovre, roman-photos, Abatos, 2019.
Anthologie 2019 "Collection L'Aéro-Page France Libris".
Vides et Sensations, recueil de poésie, Edilivre, 2018. 1er prix du recueil aux Jeux Floraux de la Roche sur Yon 2019.
- Poésie publiée dans des revues papier :
Florilège, Création et Poésie, L'Ouvre Boîte à Poèmes, Méninge, Cabaret, La Page Blanche, L'Essor Poétique, Les Amis de Thalie, l'Aéro-Page, Ornata, Missives, Rose des Temps.
- Tankas modernes publiés dans la revue canadienne francophone Cirrus : Tankas de nos jours.
- Tankas modernes en anglais publiés dans la revue américaine : Atlas Poetica.
- Poésie publiée sur blogs et sites internets poétiques et artistiques : Création et Poésie, Infusion, Sistoeurs et Art Et Tique Et Pique - Mots Et Gammes.
- Poèmes mis en scène en juin et décembre 2018 au Théatre du Conservatoire du Vésinet (78).
- Oeuvres digitales publiées dans les revues Méninge et Cabaret.
Mise en ligne de cette page : 5.10.19 ; maj 7.10.19 ; maj 29.1.20 , maj 25.02.23
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Dominique Marcaillou
"Un scientifique qui aime jouer avec les mots, les rythmes et les sons, avec souvent des interrogations spirituelles". "Souvent plongé dans la physique-chimie et l'Univers, je me nourris des rencontres en vérité, d'interrogations, de la beauté du monde, des sentiments et de l'âme humaine."
Mise en ligne de cette page : 10.06.2020 par Nathalie Cousin alias La souris curieuse. Tous remerciements à Dominique Marcaillou.
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Christine Maury Chalambert
J’écris de la poésie au fil du temps, depuis l’adolescence. Un parrain poète m’a peut-être passé sa muse. J’ai eu le bonheur de voir publier certains de mes poèmes dans la revue « Le trait d’union littéraire » de l’association Poésie en Vexin et maintenant dans la revue L’Ouvre boîte à poèmes. J’ai découvert et habite le Vexin depuis 1990 et y suis très attachée.
De formation en psychologie et en gestion des entreprises, l’inspiration varie selon les évènements de la vie. Je travaille au Conseil départemental à la direction de l’Enfance comme Responsable administrative, ce qui ne me laisse pas beaucoup de temps pour l’imagination ! Mais si les idées viennent, alors … j’écris … !
Plus attirée par les rimes « classiques », les thèmes sur la nature, les relations humaines, la différence comme le handicap ainsi que ce qui m’inspire dans mon observation du quotidien.
J’ai fait partie de l’association « Poésie en Vexin » à partir de 2002, puis de L’Ouvre boîte à poèmes. J’ai édité un recueil de poèmes à compte d’auteur en décembre 2005 avec le soutien de Claudie Lecoeur de Poésie en Vexin : "VIE ET POESIE".
(janvier 2016)mise en ligne : 27.01.2016
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Robert MICHEL
Robert MICHEL - Espalion : le vieux pont sur le Lot (1997)
Bibliographie :
Florilège de poésies (Bulletin d'Espalion 1991-2005), rééd. 2016, 67 p. (9 € + port)
Voir sur le site Terres d'Aubrac
"Je viens de terminer une exposition de mes peintures, dessins et poèmes au Centre Culturel de Sorbiers - banlieue de Saint Etienne. (...) En un mois, quatre Florilèges ont trouvé preneurs. Il me reste la consolation des lettres de ces dames - souvent âgées - venues des quatre coins de France à Espalion qui m'ont avoué avoir ressenti une douce émotion, mêlée parfois à des larmes, en lisant et relisant mes poèmes...
C'est vrai que la poésie est exclusivement aux poètes qui écrivent pour eux seuls et sans doute doués d'un sens que les autres n'ont pas.
Il y a plus de vingt ans que le père de Jean Bonnaterre, l'actuel éditeur du Bulletin d'Espalion, me décida à publier chaque semaine (!) une chronique, prose ou poésie, intitulée "Aquarelles". Et il sélectionna quelques poèmes pour le Florilège. C'était flatter mon impérieuse nécessité d'écrire.
Après un long séjour au Sahara, sur les traces de l'Epopée Leclerc, j'ai été professeur de Lettres, d'abord à Rouen, puis à Saint-Etienne. Passionné de littérature. Je crois avoir été le seul à intéresser mes élèves de Troisième aux écrivains du Moyen Âge - comme le voulaient les programmes... Et de faire découvrir en classes de Troisième et Seconde les riches écrivains français de tous les siècles, d'autres encore comme Cronin, Steinbeck, Graham Greene, Hemingway, Soljenitsyne... Semer de l'humanisme avec la joie d'avoir reçu, parfois, des lettres enthousiastes de mes élèves...
Aujourd'hui, mes neurones vieillis - j'ai plus de 88 ans ! - deviennent rebelles à la versification et je m'étonne d'avoir écrit de beaux poèmes. Je me contente d'une prose consolatrice qui supplante l'enchantement poétique.
Comme l'écrivait Jean-Paul Sartre dans ses Propos de littérature : "L'heure du musicien est belle et précieuse. Mais il faut faire hommage au poète, car il ose quelque chose de plus : il incorpore à l'inflexible chant tout un rugueux langage déformé par les hasards. Le chant faisait une large place autour de l'homme mais, par la poésie, le monde tout entier revient vers nous. L'art des vers est sans doute le plus difficile, le plus émouvant, le plus caché aussi de tous les arts. C'est UN EFFET DE GRÂCE, c'est un cri d'homme, rassurant, heureux jusque dans la mélancolie..."
Cette mélancolie que vous retrouverez dans mes Florilèges...
Ainsi, ça m'est une douce et merveilleuse surprise d'apprendre, par votre lettre, qu'il y a encore une "association" poétique - un petit groupe de passionnés par une musique à la mesure de l'homme, qui nous délivre de l'angoisse. (...)
Avec toute mon amitié... poétique et mes remerciements pour la douce joie que vous m'apportez."
R. Michel
Extraits de la lettre adressée personnellement à Nathalie Cousin
par Monsieur Robert MICHEL, le 21 août 2016.Avec tous mes remerciements
Mise à jour de cette page 15.09.2016, 1.6.2020 par Nathalie Cousin.
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Danielle Roslagadec (née Scotti)
Née en 1946, élevée dans le quartier de la Goutte d’or à Paris, je vis depuis 50 ans à Saint-Brice-sous-Forêt.
A la suite de 40 laborieuses années de pratique de l’architecture et d’une vie familiale bien remplie, mon temps libéré m’a permis depuis 2006, d’entamer une nouvelle vie passionnante et jubilatoire, un festin de lectures, de peinture, de sculpture, d’écriture, de photographie de taiji et de grandes virées dans la nature.
A la suite d’une « rencontre-révélation » décisive avec la sculpteure Barbara Soïa, j’ai un peu délaissé peinture et dessin pour me consacrer essentiellement à la sculpture.
Membre de l’association «le Chemin du Philosophe», j’ai participé à de nombreux «cafés philo» et ateliers de land art sur le chemin du même nom, en forêt de Montmorency.
L’écriture, la lecture, la pensée et la poésie m’ont accompagnée toute ma vie, avec plus ou moins de régularité, mais toujours de manière confidentielle, secrète.
C’est grâce au Journal de François et à Jeannine Dion Guérin, rencontrée lors des «cafés-philo», que j’ai osé en 2016 pousser la porte du « coin des poètes ». Le chaleureux accueil et la qualité d’écoute qui y règnent, ont réactivé mon goût de l’écriture et m’ont autorisée à faire entendre ma modeste voix. Ils me donnent surtout le bonheur de partager de très beaux moments de poésie et d’humanité.
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“La poésie c’est quand un mot rencontre un autre mot pour la première fois”. (Jacques Lacarrière) [cité par Emeric de Monteynard (conférence, "La poésie, à quoi ça sert", mars 2007)].
Création de cette page - 12.2.18 - maj 16.2.18. Tous remerciements à Danielle Roslagadec. Photo prise lors d'un coin des poètes, nov. 2016.
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Thierry Sajat est né en 1962 à Vierzon (Cher). Il passe son enfance à Airvault où il poursuit ses études avant de s'installer à Paris en 1982.
Il écrit depuis l'âge de seize ans et est auteur de plus d'une vingtaine de recueils de poèmes.Thierry Sajat est très actif dans le milieu poétique français ; il participe à plusieurs cercles et associations littéraires : L'Académie de la poésie française (ADLPF) dont il est Président, Rencontres européennes Poésie (Président Joël Conte), Le Cerf volant, Les Amis de la poésie à Montmartre qu'il anime avec Roland Jourdan.
Il collabore à diverses revues et anthologies poétiques et est membre de jurys de concours.
En 1988, il fonde la revue Le Journal à Sajat et deux ans plus tard les Editions Sajat.
Il a reçu divers prix dont le Prix Renaissance en 2014.
Quelques publications récentes de Thierry Sajat :
Pierre Blondel : un homme véritable
Poésie : comme à force d'écrire
Airvault : te souviens-tu ?
Museline : poèmes (2015)Anthologies :
Amis de la poésie à Montmartre. Riches heures poétiques montmartroises. Tome IV, [ouvrage présenté par]
Roland Jourdan et Thierry Sajat, T. Sajat, 2013.Email : Thierry sajat.editeur@orange.fr
Tél. : 06 88 33 75 24
Sur Poesienet.fr
(page créée 9.1.16)
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Biographie
Après des études secondaires dans un lycée de Nanterre, et des études supérieures à l'Université Paris X Nanterre, Éric Scotto d'Apollonia commence à enseigner le français. Il est actuellement professeur dans au lycée Notre-Dame de Bury à Margency (Val-d'Oise). Être dans nos vies est son premier recueil poétique.
Bibliographie
Ce qui bat, Paris, L'Harmattan, Collection Poètes des cinq continents, 2020, 78 p. ISBN 978-2-343-20442-0. (12 €).
"L'inspiration poétique est souvent associée à l'espace du dedans. Mais c'est oublier que la fonction poétique du langage éclaire aussi notre relation au vivant pour construire avec la terre et le ciel un dialogue fécond et incarné, à seule fin d'enrichir nos existences. Chaque voix a son temps intime, son chant sauvage qui bat en notre sang, et qui avance et recule. Dans ce livre, la terre et le ciel battent en nous, comme des alliés essentiels à notre conquête du bonheur. Aimer la vie à l'unisson du chant simple d'une cigale est sans doute ce qui bat le plus juste en nous, sans rien défaire autour de nous." (4e de couverture).
Être dans nos vies, Paris, L'Harmattan, "Poètes des cinq continents", 2019, 74 p. ISBN 978-2-343-16886-9.
"Les mots ont vocation à nous faire parler, et nous avons avec eux une intimité qui nous porte à parler les mots comme on dit parler une langue. C'est de ça qu'il s'agit dans Être dans nos vies. Qui parle vraiment quand les mots franchissent la barrière de nos dents ? Qui et qu'est-ce qui nous fait parler ? Les lectrices et les lecteurs sauront apporter des réponses à ce qui nous pousse à avoir encore et toujours plus de vie en nous. Il faut sans cesse traverser les miroirs que les mots nous tendent."
Mise en ligne de cette page : 31.07.20. Voir aussi sur le blog d'Erica
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Nom : Thomas
Prénom : Muriel
Lieu de résidence : haut du Mont Morency
Compagnie : Lilita (5 kilos, yeux de chat, allure féline)
Depuis : un certain temps
Jeunesse : dorée et adorée
Profession : au service de Lilita et/ou enseignante spécialisée dans le primaire
Intérêt depuis toute petite : Jojo Lapin, Bambi, Babar, Caroline et ses amis, Poly, Belle, Rintintin, l’Etalon noir, Pollux, Flipper, Milou, le club des cinq ….
Education : la comtesse de Ségur et Zénaïde Fleuriot
Coups de cœur au fil du temps : Flicka, Sans Famille, Jack London, Louisiane, Molière, Prévert, Zola ( Au bonheur des dames), Knock, Cyrano de Bergerac, Le Grand Meaulnes, Colette, Elise ou la vraie vie, Ronsard, Victor Hugo, Courteline, Baudelaire ( les chats .. .), Nerval, Le petit Prince, Pélagie la charrette, les naïfs, Tchaïkovski ( Le lac des cygnes),Virginia Woolf, Karen Blixen, Renoir, Manet, Monet, Mozart, Cent ans de solitude, Borges, Jean Jacques Rousseau, Montaigne, Marivaux, Diderot, Bach, Proust, Guerre et paix, Balzac, Rimbaud, Keats, Kundera, Les sorcières de Salem, Philip Roth, …
Pour : la défense des animaux, la littérature de jeunesse, le chocolat, les indiens mais pas les cow-boys
Aime : la poésie et les poètes, le calme, les fleurs (sauf cassis et rhubarbe)
Compétences : races de chiens, nager, skier, panser son cheval
Incompétences : E à l’oral, ne sait rien faire de ses 10 doigts
Loisirs : marcher, rêver, penser à son cheval, chants, lectrice ou auditrice de sa mère
Regrets : ne pas posséder de talents artistiques, ne pas parler couramment une seconde langue
Difficultés : se présenter -
Pedro Vianna, à Radio Enghien, ici en tant qu'animateur de
L'Onde poétique - "Rencontres francophones".Éléments de biographie*
«Pedro Vianna (Pedro Marcos de Almeida Vianna, né le 30 mai 1948 à Rio de Janeiro au Brésil) est un poète français d'origine brésilienne.»
« [...] Poète, auteur théâtral, metteur en scène et comédien, à ce jour, Vianna a écrit dix-neuf pièces de théâtre (en portugais, en espagnol ou en français, certaines avec Éric Meyleuc), dont plusieurs ont été données au Chili, en France, en Finlande, en Italie et en Suède. La version française de l'une d'entre elles a été éditée par l'auteur. Souvent avec É. Meyleuc, il a conçu également une trentaine de spectacles poétiques - dont plusieurs à partir de ses propres poèmes - présentés au Chili, en France et en Italie. Il est l’auteur de quarante-neuf recueils de poèmes (tous en français), dont deux ont été édités par l’auteur, qui a aussi publié les livrets de trois de ses spectacles poétiques. De très nombreux poèmes de Vianna ont été traduits et publiés dans des anthologies, journaux, revues et sites en espagnol, en italien, en portugais, en roumain, en suédois et en tamoul.
Auteur de divers articles sur les réfugiés et le droit d’asile, il intervient sur ces sujets dans des colloques, rencontres et séances de formation, dont parfois il est l'organisateur. Depuis 2015, il intervient également dans le cadre du mastère international Mobilité humaine coordonné par l'Université de Valence (Espagne), tant comme conférencier (réfugiés, droit d'asile) lors de l'École d'été que comme professeur invité (politiques migratoires comparées). Il milite et a des responsabilités dans plusieurs associations qui se consacrent à la solidarité avec les réfugiés, à la défense du droit d’asile et des autres droits humains, à la réflexion sur le droit humanitaire international.
De 1999 à 2017, il a été président de l’association culturelle Actes de présence. »
*Extrait de la notice biographique de Pedro Vianna sur son site Poésie pour tous. Voir également sur l'article "Pedro Vianna" sur Wikipédia
Bibliographie
Œuvre poétique*
En 1992, Pedro Vianna "a décidé de regrouper l'ensemble de ses textes poétiques sous le titre En toute nudité, chaque recueil étant identifié par un numéro de livre indiqué en chiffres romains."
Explication liminaire
Poèmes d’amour et de révolution (livre I), 1975-1976 (édité par l’auteur, 1976)
Paris - Stockholm, via Rome (livre II), 1976
Les murs de chez moi (livre III), 1976
Revoyant les vieux cahiers (livre IV), 1976
Changeons-en le rythme (livre V), 1976 (édité par l’auteur, 1977)
Leçons d’anatomie ? (livre VI), 1976
Probabilités, recueil (livre VII), 1976
De l’autre côté du silence (livre VIII), 1976
In-explications (livre IX), 1976
Chemins (livre X), 1976
Hésitations (livre XI), 1977
Démarches (livre XII), 1977
Perspectives (livre XIII), 1977
Conclusions (livre XIV), 1977
Reprise (livre XV), 1977
Synthèse(s) (livre XVI), 1977
Transitions (livre XVII), 1977-1978
Bribes (livre XVIII), 1979-1980
Débris (livre XIX), 1981-1983
Les « i » sous les points (livre XX), 1982-1984
À contre-courant (livre XXI), conte poétique, 1984
Brisures (livre XXII), 1984-1989
Garder la tête froide (livre XXIII), conte poétique, 1990
Désirs et réalités (livre XXIV), 1991-1992
Voix (livre XXV), 1992-1993
De mort et de vie (livre XXVI), 1993-1994
Fragments (livre XXVII), 1994 (édité par l’auteur, 2000), suivi de Fragments de Fragments, spectacle pour la scène
Mystères (livre XXVIII), 1994-1995
Plongeon (livre XXIX), 1995
Quid ? (livre XXX), 1995
Pour en finir (livre XXXI), 1995-1996
Silences et espérances (livre XXXII), 1996-1997
Le point de vue de l’aveugle (livre XXXIII), 1997-1998
Curiosités (livre XXXIV), 1998-2000
Atte(i)ntes (livre XXXV), 2001
Des équilibres (livre XXXVI), 2001-2003
Des jours sans gloire (livre XXXVII), 2004-2006
Tout instant est l'instant (livre XXXVIII), 2006-2008
Au jour le jour (livre XXXIX), 2009-2010
Où en étions-nous ? (livre XL), 2011
Observations (livre XLI), 2011
Combats (livre XLII), 2012
Coerrances (livre XLIII), 2013
La place du pauvre (livre XLIV), 2014
Sans aucun secours (livre XLV), 2014
Au pied du mur (livre XLVI), 2014-2015
Indocilités (livre XLVII), 2015
Décalages (livre XLVIII), 2016
Climats (livre XLIX), 2016
Des nouvelles de la cour (livre L), 2016-2017Autres ouvrages
La folle équipée de Poésie : un conte poétique pour sensibiliser les enfants à la situation des réfugiés ; Paris, mai 1998 ; livre-cd : illustrations de Véronique Vernette, musique de Pascal Philippe, Groupe de Réalisations et d'Animations pour le Développement (GRAD), Bonneville, 2004.
Arriver, c'est revivre un peu - Récits d'un double exil : un texte où s'entrelacent le récit des faits et les poèmes que ceux-ci ont inspirés ; Paris, mai 2000.
Voir plus de détails sur l'oeuvre de Pedro Vianna sur son site Poésie pour tous.
Site Internet
"Poésie pour tous" est le site Internet de Pedro Vianna. Il est dédié principalement à son oeuvre poétique sous toutes ses formes d'expressions artistiques. Le site propose aussi des oeuvres d'autres poètes ("Poèmes du mois") et mentionne des artistes avec lesquels Pedro Vianna a collaboré. Voici un aperçu du sommaire général :
Poèmes du mois (poèmes écrits par des poètes contemporains)
Poèmes très courts
Acrostiches
Poèmes graphiques
Poèmes et images
Poèmes et sculptures
Poèmes dits
Poèmes en musique
Poèmes en vidéo
Des liens vers des sites à visiter
Vianna et son œuvre
Nouveautés
AgendaAdresse : http://poesiepourtous.free.fr/vianna.htm
Contact : pvianna@free.fr
Mise en ligne de cette page : 11.3.18 par la Souris curieuse - Dernière maj : 16.3.18. Tous remerciements à Pedro Vianna. Photo Michel Cousin, 8.3.18.