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La mort défunte

Le siphon des siècles aveugles
Chante les pavots du solstice
Et l’ascension de la sève nocturne,

Notre rotruenge dévore le ventre
De l’écume
Et soutire aux lucioles la mémoire
Des anges.

Conflit serein du songe et de l’étoile,
Le chat-huant boit le sang des étangs,
Et sur la cime des oublis nous ravissons
Ensemble la mouette du bonheur.

Extrait de : Éric Scotto d'Apollonia, Ce qui bat,
Paris, L'Harmattan, Collection Poètes des cinq continents, 2020.


Mie en ligne de cette page : 31.07.20