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Absence de mots

On se tait dans le silence…
Tu voudrais que je t’aime
Mais tu m’enchaînes
Tu voudrais que je t’aime
Comme un tout petit toutou
Qu’on peut tirer par le bout du nez
Imposer sa volonté
Jamais négocier
Quelque chose se détruit
En cette fin d’hiver
Que c’est triste alors que tout est possible…
Tu n’as pas su me guérir de ma tristesse originelle
Le désastre n’est jamais une fin
J’irais cueillir les fleurs de ton ciel noir
Et je m’en ferais une gerbe
Tu me quittes de ton silence
Tu m’insultes de tes paroles
L’abeille ne produira donc jamais son miel
Tu empreintes mon image que tu essaies d’emprisonner
A jamais pour te venger de ton passé
Mais tu ne peux m’enfermer dans ton mirage
Il ne t’appartient pas, même si tu l’as signé
Laisse la libre volonté s’exprimer !
Place au rêve bon sang,
Tu n’as rien compris
Tu te prends pour un héros,
Mais tu n’es qu’un homme et c’est déjà pas mal
Tu n’es que l’ombre de toi-même
J’ai bu ton infâme breuvage
Qu’on ne m’y reprenne pas
Tu exiges l’ hors du commun qui
Me transcende et me fait tournoyer
Dans l’indifférence

Amiens, le 7 mars 2008
        Maeva de L’Isle
                     A tous les hommes que j’ai aimés

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