J'écris sur toi
J'écris sur toi
sur toile
sur les toiles
ou l'étoile
Qui brille encore pour toi quand sa lumière n'est plus
Je t'habille d'indifférence
épiant l'extravagance
les outrances
ton idécence
et de ce vêtement, tu n'es que le valet
Je te sers
te serre
t'enserre
t'en sers
un verre de ces paradis éphémères qui veulent te plaire
Je t'ai
Je t'aime
Je t'aimerai
même jeté
même jeté je t'aime.
Frédéric Billiet, Continent dérobé,
Impr. Office culturel d'Amiens, 1991.
Reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur
avec tous nos remerciements.
Page mise en ligne le 18.09.16 par Nathalie Cousin