Hommage à Claudie par C. Louchart-Vassort

Claudie

 

Claudie rime avec investie

Elle rime aussi avec  « Vie »

Qu’elle glorifie magnifie

Elle l’a bue jusqu’à la lie

 

Au plus  fort de la maladie

Avec une rare énergie

La vie lui sert de thérapie

Une sagesse une folie

 

Son exemple nous édifie

Son œuvre reste sa survie

Dans ses romans sa poésie

Merci Claudie merci Claudie !

 

Claudette Louchart-Vassort

05 03 18


 

Busloup

 

Connaissez-vous le Gratteloup

Le cours d’eau  qui passe à Busloup ?

Accourez chez Marc et Claudie

Franchissez d’abord la prairie

 

Et puis derrière la maison

Je vous garantis le frisson :

Entre les cailloux il bafouille

Sur toute la gamme il gazouille

 

La chaumière est un paradis

Rythmée par un doux clapotis

Où s’invitent Erato Calliope

Une harmonie nous enveloppe

 

La vie a pétillé chez vous

Avons chanté et fait les fous

Ah ! quel somptueux privilège

D’égrener si nobles arpèges !

 

27 06 17 Claudette Louchart-Vassort


 

Marie Curie prend un amant

 

Ce titre racoleur, un peu provocateur

Dévoile une facette inconnue du lecteur

Marie Curie scandale, Marie Curie opprobre

S’écarte du tracé qui devait rester sobre

 

Elle succombe au charme de Paul Langevin

Le travail de fourmi fait par Irène Frain

Exhume un épisode de la vie de Marie

Que la foule a honnie, accablée, avilie

 

Par les livres de comptes un profil se fait jour

Les amis de toujours brûlent d’un grand amour

Deux Nobel décernés à une faible femme

C’en est trop, les jaloux la cataloguent infâme

 

La haine déchaînée se prépare à lyncher

Dans le génie fait femme une élite à broyer

C’est elle qui endosse le péché d’adultère

Sur qui se focalise la vindicte grégaire

 

Claudette Louchart-Vassort

15 04 18


 

A Talcy ,              se détendre …

 

Ronsard se la joua sur la carte du tendre,

Il est amoureux fou de la belle Cassandre,

Elle, si jeune, est à cent lieues de s’éprendre,

Mais lui, comme étourdi, ne peut pas le comprendre.

 

Soupirant éconduit condamné à attendre,

Il ne tarde pas à l’évidence se rendre,

Car pour épouse, il ne pourra jamais la prendre,

Il lui reste ce que l’amour déçu engendre :

 

Son recours : sublimer sa passion en cendres,

Le chagrin mis en mots par douloureux méandres ;

Puisse Cassandre un jour les lire ou les entendre !

Le cœur dévasté est sur le point de se fendre …

 

Fougueux et protecteur, le verbe est un scaphandre

Qui lui évite  de pleurer ou se répandre.

De Bernard Salviati, ne sera jamais gendre,

Souvent la vie est une leçon à apprendre.

 

Claudette Louchart-Vassort

Septembre 2015


Mise en ligne de cette page : 19.4.18. Tous remerciements à Claudette Louchart-Vassort du Cercle des poètes retrouvés en Vendômois, pour l'envoi de ces poèmes dont deux ont été écrits en hommage à Claudie Lecoeur.