Créer un site internet

Frédéric Billiet

Billiet photo facebook

"Poète et musicien, qualités indissociables requises au XIIe siècle pour participer aux joutes poétiques des Puys d'amour, Frédéric BILLIET s'inspire beaucoup des techniques de ces trouvères et troubadours dans la mesure où elles peuvent encore, au XXe siècle, servir le langage des émotions.

Par ses activités universitaires en musicologie et sa pratique musicale dans le groupe de musique ancienne, "Les Ménestriers Picards", l'auteur a pu expérimenter l'art ésotérique de la versification du Moyen Âge et de sa musicalité. Cet aspect mystérieux du "trobar clus" domine dans ses créations poétiques et plus particulièrement dans Le Seigneur du continent bleu. Toutefois, alors que l'Inquisition ne justifie peut-être plus l'art de la dissimulation, ce sens caché qu'il s'efforce de retrouver, donne ici au lecteur un sentiment de complicité incomparable.

Le risque de ne pas être vraiment compris n'est donc plus un problème pour le poète qui s'attende, par ce ton énigmatique, aux plus diverses réactions, celles qui émeuvent d'abord, qui condament aussi et qui comprennent parfois, sûr qu'il est que les êtres sensibles reliront cette oeuvre au rythme de leurs expériences existentielles."

(Frédéric Billiet, Le seigneur du continent bleu, La Pensée universelle, "Poètes du temps présent", 1990)

Billiet seigneur continent bleu

Billiet continent derobe

Sites Internet :

 La grâce d'une cathédrale

Frédéric BILLIET

Amiens

Professeur de musicologie
Université Paris-Sorbonne

 

Né à Amiens en 1958, Frédéric Billiet est actuellement professeur des universités, [ex]directeur de l’UFR de musique et musicologie, et responsable du mastère professionnel de pratique de musique médiévale à l’université Paris-Sorbonne. Il dirige un programme de recherche sur l’iconographie musicale médiévale labellisé par l’Agence nationale de la recherche. Il a publié des ouvrages et de nombreux articles sur la vie musicale en Picardie, sur les scènes musicales dans les stalles médiévales et sur certains aspects de la polyphonie dite « franco-flamande ».

 

 


Mise en ligne de cette page : 18.09.16

 

×