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Mon pauvre Hugo

Il y a juste deux cent ans
Que les francs-comtois nous ennuient
Avec Victor né du pays
Du romantisme militant

J’aurais aimé être présent
À la bataille d’Hernani
Pour à mon tour pousser un cri
À l’explosion des sentiments

Ces mots d’amour que tu exposes
En mille vers comme un tableau
À des milliers de gens en cause

Tu n’es plus rien mon pauvre Hugo
Car dans ce siècle sans mémoire
La poésie n’est qu’accessoire
 

Jacquot
2002 (Bicentenaire de la naissance de Victor Hugo)
Poème publié dans L’Ouvre Boîte à Poèmes,
n° 91, février 2012, p. 57.


Mise en ligne : 17.11.19