Épiphanie

Épiphanie

Humeur nue ombre violente
œil sombre du nouvel enfant
il y tombe de haut l'étincelle
et le chant monotone de l'ange.

Étoile aiguë, chanterelle
qui fascinait le pèlerin
à chaque fois laissant pour elle
ses palais et ses vieux destins.

Lentement la nuit des rois
longe la dune passagère.
Et l'air tremble où s'en vont là-bas
les dromadaires.

 

Poème aimablement communiqué par Michel Pourtois pour L'Ouvre Boîte à Poèmes

Avec tous nos remerciements ainsi qu'à Jeannine Dion-Guérin.

Voir résumé de l'émission "En vers et avec tous"
de Jeannine Dion-Guérin
consacrée à Michel Pourtois dans la revue
L'Ouvre Boîte à Poèmes, n° 93, sept. 2012, p. 38-40.

(mise en ligne de cette page : 19.11.2012)

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