La vie...

La vie est pareille à l'océan
Qui plonge dedans s'y mouillera forcément.
Je suis montée sur un bateau
Il est parti, mais je ne sais pas si
Je vais toucher quelque rivage.
Je crains de heurter les rochers et
Que mon vaisseau se brise et se disperse.
On ne connaît personne qui soit plus à prendre
En pitié de celui qui a des proches et
Qui s'en sépare à regret...
Tout homme ne saurait saisir ces mots,
C'est un autre langage.

Poème d'Anahit Arakélian (95-Osny)
[traduit par Annand Zaranedjian]
Publié dans la revue L'Ouvre Boîte, n° 64, été 2004, p. 19.

 

 

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