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La fée de Montmartre

Elle a gravi une à une
Les marches tendres de la fortune
D’un trésor enfoui au fond de son cœur
Et qui brille au sommet du Sacré-Cœur

Que n’a-t-elle ressenti le vertige
De l’instant magique qui se fige,
Quand au coin de la rue apparaît
La maison de l’amour éternel qui renaît ?

Ivre d’un vin aux couleurs de l’été,
Elle savoure jusqu’au fond de son palais
La douceur de la caresse d’un vent léger
Qui fait rougir ses joues ensoleillées.

D’un pas souple, elle découvre l’Ile
Que dessinent les pointes d’un pinceau agile.
Sur son chemin, le monde est beau,
Et s’ouvre au chant joyeux des Poulbots.

La nuit tombe sur la cité et ses lumières
Qui éclairent la ville aux mille réverbères.
L’oiseau qui avait quitté sa cage,
Y revient pour construire un destin pur et sage.

 

 Joël CONTE, le 8 septembre 2012

Poème aimablement communiqué par l'auteur
et reproduit avec son autorisation
et