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Jorge Enrique González Pacheco

Message de jennmitchellin [at] outlook.com (8.6.2019)
 
Entretien avec Jorge Enrique Gonzalez Pacheco Un poète cubain-étasunien sur les rues de France Si vous souhaitez le contacter, n'hésitez pas à m'écrire. Le poète visitera l'europe à la  fin  de l'année.

Poèmes de Jorge Enrique González Pacheco du livre: Sous la lumière de mon sang (Trafford, Victoria BC, Canada, 2009).

Absence, c'est moi qui reste

Je suis toujours ces lèvres,

dans l'acte triste et sombre d'un théâtre.

Je suis toujours ces yeux,

ceux qui marquent la violente tempête de l'attente.

Je suis toujours le hurlement des bêtes,

elles viennent à mes fleuves à boire le nectar rouge

de mon corps pourri.

Je suis toujours yeux,

lèvres

de cette femme qui a rompu son monde rigide.

Je cherche toujours la lumière.

Secret

 
Vers quelle mer émigrés-tu?
Vers quel endroit de l'Univers:
sirène gris, bleu, vert?
Vers quel soleil voyages-tu?
Vers quel paradis marchent les luminaires qu'ils t'ont volées?

 

Joie

Ton sourire
m'a enlevé
du triste portrait.

 

Lever du jour

Pour un ami séropositif.

1.

Je sens que quelque chose traverse,

clouant ses griffes dans ma lune.

Je sens l'odeur de l'ennui dans mon corps.

C'est le cri, cellule du lever du jour.

2.

Je suis plus,

ce fantôme dans le jour canonique – sa rage.

Je suis plus,

cette ruine vulnérable à mon sang,

égoïsme qui va aux sables de l'idiotisme.

3.

JE vais sous la pluie,

qui seulement désire me voir devant le mur hier traverse.

JE vais sans personne,

-amour incompris-.

4.

Maintenant, naît la lumière dans mon être

et sa terre d'enchantements

donne la parole infinie.

© 2019 Traduit par Spencer Wright.