Cathédrale de lumière

En façade de cathédrale
Dans l’inclinaison d’un soleil rasant,
Tout est dit, accompli,
Le cercle cosmique se fragmente
En douze portes astrales.
La rose englobe la légende des siècles
Dans les dédales du labyrinthe et du compas.
C’est une offrande des parcelles célestes,
C’est une symphonie de transparence,
Issue de l’air, de l’eau, du sable et du feu,
Elle restitue un sens sacré
Aux heures de communion,
Où les larmes de couleurs
Prennent forme d’un miracle.
C’est l’état magnifiant
De l’écriture du ciel qui se dépose
Sur les livres de pierre.
Passeurs d’évanescence,
Les anges viendront déployer
Leurs ailes sur l’éternelle icône
Dans un flamboiement irisé.
Les lumières se brisent
Sur les angles vifs des sculptures,
Et le parchemin divin se déroule
En psaumes dans les prémices de nuit.

Michel Bénard.
Poème aimablement communiqué par l'auteur, 2 mai 2011.
Avec tous nos remerciements.

×